Zürn Vive la nature et les petits oiseaux!
Messages : 171 Date d'inscription : 15/12/2010 Age : 34 Localisation : Dans les profondeurs de mon âme...
Caractéristiques RANG: (7/20) Or : 1750
| Sujet: Présentation de Zürn Mer 15 Déc - 13:54 | |
| Tout d'abord, je vous prie de m'excuser car j'écris à l'imparfait. Considérez les textes comme étant au présent ! - Nom : Aïedal- Prénom : Zürn- Age : 20 ans- Organisation : White Shadows- Race : Humain- Rang souhaité : 3 minimum mais après je m'en fiche =)- Métier : Chasseur d'Humains~~~~~ - Description Physique : Assez grand, mince mais musclé, Zürn fût modifié génétiquement lors de l'explosion nucléaire. Il se distinguait à présent des autres Humains par son élégance et la souplesse de ses déplacements, et surtout par les oreilles pointues dépassant entre deux mèches de cheveux. Son visage, plus pointu et plus creux qu'auparavant, était imberbe. La tête toujours légèrement baissée en avant lui donnait un air menaçant, et toujours sur ses gardes. Ses yeux accentuaient encore plus cette impression, car le vert foncé des iris de cessait de balayer l'horizon. Son petit nez et sa bouche fine, s'ils n'étaient pas associés a ce visage, auraient très bien pu convenir à celui d'une jeune femme, de même que ses sourcils. Enfin, les oreilles, significatives, n'étaient pas si diforme qu'on ne pourrait le croire. Elles pointaient simplement de 3 ou 4 centimètres en arrière (dirigées en diagonale), et une boucle d'oreille renfermant une graine rendait un peu plus de naturel à l'oreille gauche. Encadrant tout cela, ses cheveux noirs tombaient, raides mais lisses, presque jusqu'au cou. Mise à par une mèche sur la droite, il les laissait tirés en arrière. L'apparence de Zürn le rendait discret dans les lieux isolés ou très fort fréquentés, mais facilement repérable dans une rue à faible densité. En effet, son apparat l'obligeait à se vêtir d'une cape aussi verte que ses yeux, car en dessous, son costume foncé avait tout l'air d'être celui d'un combattant des temps anciens: tunique couleur écorce de chêne, légère et souple; pantalon plus foncé mettant en valeur ses bottes, montantes jusqu'au genou, couleur terre, et laissant dépasser le pommeau de deux épées, une de chaque côté, et d'une dague dans sa botte droite; ceinture assortie aux bottes où l'on voyait accroché deux petites bourses. Les épées, armes presque oubliées de nos jours, étaient pour le moins bizarres. Celle accrochée à son côté droit, était une lame courbe d'environ 80 centimètres, bâtarde (une main et demi), sans garde, avec un renflement en valeur de hauteur entre la poignée (couleur crème foncée) et la partie tranchante. L'autre, à gauche, était en fait un katana. Une poignée de deux mains, noire, une garde représentant un Dragon s'enroulant sur lui même et dont la queue représentait un serpent, une lame longue, solide, effilée, capable de transpercer les armures les plus lourdes, et un pommeau représentant une tête de Dragon. Ses armes étaient étranges, comme animées d'une volonté propre. Malgré cette apparence de guerrier, Zürn portait un anneau au majeur gauche, doré, très compliqué, mais d'une élégance sans équivalence, car le bijoutier avait réussi à sculpter une rose dans l'or, et l'apposer ensuite sur un entrelacement d'argent. Malgré la démarche ardue, le résultat était d'une telle finesse que rien ne venait perturber l'éclat lisse de la bague. Enfin, au cou, Zürn arborait une chaîne en argent fin, terminée par un Dragon de profil. - Description Psychologique : La complexité de l'esprit de Zürn démontre à quel point sa vie fût troublée par l'explosion nucléaire. En effet, l'esprit de Zürn est divisé en trois parties. Lors de sa fusion avec Spira et Kaïester (cf. Histoire), l'esprit, à la base entier, de l'Humain fût scindé en trois: une partie est 'en' lui, une deuxième 'en' Spira, et la dernière 'en' Kaïester. De même pour ces derniers (une partie de l'esprit de Spira est 'en' elle, une 'en' Zürn et l'autre 'en' Kaïester, etc...). De ce fait, Zürn communique sans arrêt avec les deux créatures, le déconcentrant souvent dans les moment les plus inopportuns. Cela constitue également une faiblesse de taille, car si une des trois créatures venait à périr, les deux autres la suivraient dans la tombe. Malgré cela, avoir trois esprits en soi au lieu d'un seul était un avantage. Car à la suite de la fusion, Zürn parvint à comprendre le monde grâce à la sagesse de Sultan, et parvint enfin à comprendre l'art de la survie grâce à Spira. Oui, car l'Humain était capricieux auparavant. Quand il exigeait quelque chose, il l'avait. La fénéantise régnait en lui. Suite à tous ces évènements, il perdit ces défauts, pour enfin nourrir une haine profonde vis à vis des Humains. Sa rage effaça ses peurs, sa 'fatigue', pour laisser place à de l'arrogance, de la fierté, de l'orgueil. Sa lutte ne cessa jamais, tant et si bien qu'il se mit en tête de comprendre véritablement son ennemi, ainsi que toute vie présente en ce monde. Sa soif de connaissance, bien qu'habilement voilée, n'est vaincue que par une seule autre, sa haine. - Pouvoir et Description du pouvoir : Zürn maîtrise ce qu'il appelle orgueilleusement 'le Réveil des Ents'. Il s'agit en fait d'un pouvoir à la fois très simple et très compliqué. De sa main droite, et uniquement la droite, il peut interagir avec n'importe quel élément naturel, pourvu qu'il soit d'origine végétale. Il a le pouvoir, d'un simple mouvement de doigts, d'agrandir une planche de bois, de la plier et l'assouplir, afin qu'elle serve d'arme face à ses ennemis (les emprisonner dans une liane mouvante par exemple). Il peut donc utiliser n'importe quel élément végétal (table de bois, feuille de papier = originaire des arbres, etc) à condition qu'il arrive à déceler la partie végétale dans ces éléments. J'explique: avec son esprit, Zürn peut 'toucher' les objets et êtres vivants. S'il caresse de son esprit une table de bois, aussitôt il sent le contact du bois, car celui ci est présent à presque 100% dans l'objet. Il n'a donc pas besoin de temps pour rendre ce bois 'vivant'. Par contre, s'il recherche le végétal présent dans une feuille de papier, il aura beaucoup plus de mal, car il devra chercher profondément, écartant les éléments 'nuisibles' à sa magie. Il devra donc disposer de quelques secondes, voire quelques minutes pour lancer un sort. C'est aussi pour cela qu'il porte constamment une graine d'arbre, minuscule, enfermée dans sa boucle d'oreille, pour lancer des sorts extrêmement vite en cas de besoin. De toute façon, le bois présent dans les poignées de ses armes rend l'utilisation de la graine quasi inutile. Mais avec cela, Zürn peut également guérir les végétaux vivants, leur ressouder une branche cassée, faire fleurir les fleurs, redonner forme à un arbuste écrasé. Et enfin, voilà d'où vient le nom que donne Zürn à ce pouvoir, il peut donner vie à des végétaux déjà en vie. En effet, à condition de subir une douleur lors de la transformation pénible de sa main droite en élément végétal ressemblant à des lianes illuminées (valable également pour le sort précédent), il peut par contact, donner une conscience aux arbres, arbustes, plantes, etc. Ceux ci peuvent alors se mouvoir de leur propre chef, réfléchir et comprendre les intentions de leur 'créateur', comme n'importe quel être vivant. Ils ne peuvent cependant pas parler (transmission de pensée par émotion simple avec Zürn = danger, chaud, joie, vent, peur, etc) et peuvent aussi se retourner contre l'Humain s'ils jugent ses choix mauvais ou dangereux pour la vie végétale. Ce dernier sort utilise évidement énormément d'énergie. - Histoire : Zürn n'avait jamais connu la paix dans son enfance. Sa vie était régie par la peur, mais aussi par ses caprices. Il vivait avec ses parents et quelques autres Humains en plein coeur de la forêt, coupé de toute civilisation, de tout progrès. Son pouvoir restait secret aux yeux de tous sauf de sa famille, car dans les villages des 'Pions', toute triche était interdite. Les 'Pions' étaient en fait un petit nombre de villages, peu peuplés, tous contrôlés par un Semi-Démon différent. Les villageois servaient de jeu aux Semi-Démons, qui leur demandaient (leur exigeaint) de détruire l'un ou l'autre village quand bon leur semblait, souvent pour se distraire, mais également pour se venger d'un rival démoniaque. A neuf ans, Zürn commençait à comprendre le but de leur vie. Servir ceux qu'ils appelaient Démons. Il refusait cela, mais lorsqu'il s'en plaignait, on le faisait vite taire, par crainte de représailles. Pour compenser cela, ses parents avaient décidé de faire de leur enfant leur petit prince, et ne cessaient de la gâter depuis son plus jeune âge. Quand Zürn demandait quelque chose, il l'avait. Mais là, frustré de ne pas obtenir sa liberté aussi facilement que le reste, il décida de prendre les choses en main. Un matin, il prit son arc court, celui que recevait tout Humain mâle à la naissance et qui devait rester près de lui toute sa vie, et s'en fût sur la route de terre qu'il savait empruntée par le Semi-Démon maître de son village. Là, il se cacha, et attendit. Cette attente lui parut interminable, tant et si bien que quand le Semi-Démon se présenta enfin au loin sur le chemin, il ruina le plan qu'il se répétait mentalement depuis les heures qui s'étaient écoulées. Il se jeta fébrilement sur son sac, en sortit toutes les fioles qu'il contenait (fioles volées au guérisseur du village le matin même), en enduisit la pointe acérée d'une flèche, visa la créature démoniaque, et tira sans réfléchir. La cible ne parut rien voir venir. Tellement habituée à être crainte et respectée, elle n'avait même pas pris la peine de s'entourer d'un halo de protection. La flèche atteignit la tête du Démon. Le mélange de potions appliqué sur la pointe, au contact de la présence démoniaque, s'embrasa aussitôt, et une formidable explosion secoua la forêt, renversant par la même occasion le jeune Humain. Il ne restait rien du Semi-Démon.
Fier de lui, Zürn rentra au village, ou il raconta à tout le monde l'exploit qu'il venait d'accomplir. Le silence régna en maître quelques minutes, puis le chef du village, son père, s'approcha, prit l'arc de son fils, et d'un coup sec, le brisa sur son genou. Bien qu'il soit jeune, Zürn comprit ce que cela signifiait. Malgré le fait qu'il venait de le libérer de l'emprise d'un 'Démon', son village venait de le bannir. Pour tous les habitants, à cet instant, Zürn était mort.
Un an après cet épisode, l'Humain courait les terres sauvages, n'osant pas s'approcher des villes. Il apprit à survivre seul laborieusement, mais lorsque retentit l'explosion nucléaire, lorsqu'il fût pris dans les limites du souffle dévastateur, lorsque son corps saigna en se couvrant de plaies et brûlures, il perdit tous ses moyens. Il dériva quelques jours, pensant ses blessures du mieux qu'il pût, se couvrant plus d'infection qu'autre chose. Il s'écroula de fatigue et de maladie, s'abandonnant aux Ténèbres.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, il crut bien qu'il était mort. Un Ange se tenait au dessus de lui, le regardant de ses étranges yeux bleus. Lorsque la créature parla, sa voix était rauque, et ne convenait pas à son jeune corps, presque aussi âgé que celui de Zürn. L'Humain prit peur, et s'enfuit. Lorsque les cailloux blessèrent ses pieds nus, il réalisa enfin qu'il n'était pas mort, et prit conscience que toutes ses blessures avaient disparus. Il se retourna sur le village qu'il venait de quitter sans y faire attention, et vit l'Ange s'approcher de lui, sa démarche fluide indiquant son aisance à se déplacer sur le chemin pourtant ravagé. Au loin près de la cahute en rondins où il avait été soigné, un vieux personnage se tenait courbé, appuyé sur son bâton. Reposant ses yeux sur l'Ange, Zürn vît qu'il lui apportait toutes ses affaires, ainsi que plusieurs armes. Zürn bafouilla un remerciement et prit ses jambes à son coup. Seul, au milieu d'une clairière, il prit le temps de se rhabiller (^^),avant d'être arrêté par un mouvement à la lisière des arbres. Un loup se glissait silencieusement sous le couvert des bois. Sans réfléchir, Zürn le suivit. Pour masquer son odeur, il grimpa dans les arbres, ainsi le vent n'apporterait plus ses effluves jusqu'au sol (selon lui, car il n'avait que 10 ans). Il suivit le loup durant plusieurs semaines, finissant par découvrir que c'était une femelle, mère de trois petits. Même s'il ne l'aurait jamais admis, orgueil faisant foi, il savait au fond de lui que la louve l'avait vu. Ne sachant comment, ne sachant pourquoi, une amitié naquit entre les deux êtres. L'un apportait de la viande, tandis que l'autre en contrepartie assurait la protection des louveteaux en éloignant les créatures sauvages.
Trois ans passèrent ainsi. Lorsqu'un jour, une troupe d'Humains organisa une battue. Les louvetaux en périrent. La louve, dénommée Spira par Zürn, et ce dernier s'enfuirent car ils savaient qu'ils ne pouvaient rien faire contre la moitié d'un village entier. Ils trouvèrent une autre tanière à des lieues de là, et s'y installèrent.
C'est à ce moment qu'ils rencontrèrent Kaïester. Le Dragon, immense, dominait la plaine de ses ailes déployées. Sa tête majestueuse relevée, les yeux fermés, il prenait le soleil, réchauffant son long cou couvert de cicatrices, son abdomen puissant et ses pattes musclées. Les quelques épines dorsales et ses deux cornes tranchaient de leur blanc laiteux avec le vert sombre des écailles de la créature. Il agitait paresseusement une queue aussi belle que dangereuse. Loin de lui, Zürn et Spira s'étaient immobilisés, à l'affût du moindre mouvement du Dragon. Mais alors qu'ils partaient à reculons, une voix emplie de sagesse résonna dans la tête de Zürn, accompagnée d'émotions de paix et de bien être. Quand la louve s'immobilisa à sont tour, l'Humain comprit qu'elle entendait la même chose, et sut qu'elle comprenait ces mots : " Non, restez, ne partez pas." Etonnés, les deux créatures fixèrent le Dragon. C'était lui qui parlait. Ou plutôt, transmettait ses pensées. " Je ne vous veux aucun mal. Au contraire, je souhaiterai votre aide. En échange de quoi, si vous acceptez, je vous apporterez la mienne." S'avançant d'un pas... pas sûr, Zürn parvint à articuler: " Que nous veux tu ? - Simplement que vous m'assuriez protection pendant mon repos. Je dois reprendre mes forces, et guérir de ces plaies rapidement. (il ouvrit les yeux et les braqua dans ceux de l'Humain). Ma vie en dépend. Du peu qu'il savait, Zürn été sûr d'une chose. Les Dragons ne mentaient pas. Jamais. Cette promesse d'une aide à venir était quelque chose d'inespéré pour l'Humain, qui cherchait depuis son bannissement, et encore plus depuis le meurtre des louveteaux, à se venger des ses compatriotes. Alors il accepta la proposition.
Durant deux mois, le Dragon dormit. Ses blessures se refermaient lentement, son souffle s'adoucissait, et ses yeux s'agitaient moins violemment sous ses paupières closes. Même la nature semblait renaître autour de lui. Des plantes inconnues poussaient ça et là, des fleurs magnifiques s'épanouissaient. Zürn sentit même son pouvoir augmenter, et s'entraîna avec acharnement. Lorsque le Dragon se réveilla enfin, tout son corps était rétabli. Il apprit aux deux amis qu'il se nommait Kaïester, mais ne voulut pas révéler le pourquoi de son état deux mois auparavant. Enfin, il demanda ce que voulaient ses débiteurs en retour. La louve, par émotions, avait transmit sa soif de vengeance à Zürn. Sans hésiter, ce dernier déclara d'une voix féroce: "La mort des Humains."
Dès ce jour, une traque commença contre les responsables de la mort des louveteaux. Ils les découvrirent finalement quelques semaines plus tard. Les cris qui s'élevèrent des maisons en feu réjouit Zürn. Mais Kaïester ne passait pas inaperçu. Finalement, ils décidèrent de 'calmer le jeu' en se faisant oublier quelques temps. Ils en profitèrent pour élargir leur connaissance envers toute vie sur cette planète, et à renforcer leurs pouvoirs, autant ceux de l'Humain et du Dragon, que ceux de la louve (la présence constante de Kaïester avait développé chez elle une affinité avec les Ténébres). Ainsi passèrent huit années. Zürn avait maintenant 19 ans.
Au retour d'une de ses absences habituelles, emplies de questions sans réponses, Kaïester s'écroula au milieu de la plaine. Son corps était déchiqueté de toute part. Ne sachant que faire pour soigner cette imposante créature, Zürn décida de repartir vers le village Humain, où un Ange l'avait sauvé. Là bas, peut être, l'Ange l'aiderait-il? Il se mit donc en quête de son sauveur. Il ne le trouva pas. On lui dit au village que l'Ange était parti. Que le guérisseur du village était mort. Le désespoir envahit Zürn. Il rebroussa chemin, ne pouvant s'attarder trop longtemps. De retour devant Kaïester, celui-ci avoua qu'il existait un moyen pour le sauver. La fusion d'âme, extrêmement risqué. L'Humain se jeta sur l'occasion de voir son ami vivre. Il accepta. Kaïester expliqua qu'il devait cependant trouver un réceptacle où logerait son âme, car il ne peut contenir deux âmes dans le même corps, auquel cas l'une des deux serait détruite. Zürn posa les yeux sur le katana que lui avait offert l'Ange.
Posé sur l'herbe, l'arme luisait d'un éclat glacé, tandis que le Dragon se positionnait d'un côté et Zürn de l'autre. Ils commencèrent l'opération. Gueule ouverte, Kaïester laissa échapper son âme bleutée qui s'enroula lentement dans les airs, effleurant la lame et l'Humain d'un même mouvement. C'est alors qu'arriva Spira. Au courant de rien. Elle laissa échapper un jappement en envoyant des images de peur dans la tête de Zürn. Celui ci pivota brusquement tout en hurlant à la louve de rester là où elle était. L'âme du Dragon s'échappa. Elle dériva vers la louve tandis qu'un gémissement s'échappait de la gorge ouverte de Kaïester. Soudain pris de panique, Zürn s'interposa entre les deux créatures, coupant le flux magique emportant l'essence bleutée. Trop tard. Un hurlement naquit dans la gueule de Spira lorsque un filament bleu la toucha. Puis elle s'effondra. Zürn, les bras ballants, ne comprit pas. Une autre aura, jaune argentée celle là, s'élevait de la louve avachie. Son âme s'échappait. Paniqué, l'Humain se jeta sur l'animal, servant de 'bouchon', empêchant la mort de son amie. Il absorba toute cette âme déversée hors du corps inerte. Kaïester, toujours la gueule ouverte, hurla. Le cri fît redresser les yeux de Zürn, juste à temps pour voir la queue dragonique foncer vers lui. Dans un geste désespéré afin de les séparer, le Dragon balaya la clairière de sa queue massive. Il racla le sol au passage, envoyant voler le katana, dans la direction de l'Humain. Celui ci se jeta en arrière, par pur réflexe. Sa vieille ceinture resta accrochée aux poils de la louve, et céda. Son épée courbe tournoya dans le ciel. Juste au dessus de l'âme argentée. Dans un même temps, la queue de Kaïester, revenant vers lui, apporta un déplacement d'air à la scène. L'âme de la louve se dirigeait maintenant vers lui. Quand celle ci effleura la créature massive, les deux armes s'entrechoquèrent au dessus de Spira. Une gerbe d'étincelle jaillit. Spira releva la tête dans un hurlement mué. Kaïeste frissonna. Zürn s'écrasa enfin, après ce qui lui avait semblé être des heures. Le crâne de la louve retomba mollement sur l'herbe verte. Kaïester s'effondra lourdement au milieu de la clairière. Le silence revint. Aussitôt coupé par deux 'Tchac' retentissants. Les larmes aux yeux, Zürn entendait, à l'intérieur de sa tête, Spira hurler de douleur dans la lame courbe, et Kaïester gémir de désespoir dans le katana.
Aujourd'hui, Zürn a rejoint les White Shadows. Sa vengeance n'est toujours pas assouvie, car ce sont des Humains, des Apsaras, qui avaient attaqué et blessé Kaïester. Il a rejoint les White Shadows. Il peut maintenant tuer sans limite les Humains qu'il juge maléfiques. Il a rejoint les White Shadows. Il y aurait un Ange dans cette organisation. Un Ange qui aurait environ le même âge que lui. Il a rejoint les White Shadows. Le Jeu peut enfin commencer... ~~~~~ Code : vérifié Comment avez vous connu ce forum ? Par le biais d'un autre joueur, alias Delm Lysheart !! Merci à lui ! :p
Dernière édition par Zürn le Mar 21 Déc - 10:03, édité 1 fois | |
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