Dernig Goldewynn

- Nom : Goldewynn
- Prénom : Drenig
- Age : 31

- Organisation : Asparas
- Race : Humain
- Rang souhaité : A vous de juger
- Métier : Menuisier

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- Description Physique :

Gents messieurs et gentes dames, ne croyez pas tout ce que nombre de mes confrères vous racontent. Dernig Goldewynn, l'Homme le Plus Fort du Monde, ne ressemble en rien à héros épique au physique d'Apollon, ooooh non. Les mains usées, calleuses, le nez larges, les cheveux longs et sales, les yeux brun et ternes de l'homme qui en a trop vu, où ne subsistent qu'à peine une étincelle d'espoir, la barbe fournie et à peine entretenue, les cicatrices nombreuses, les muscles saillants construits par des années de travaux manuels, non, le géant connu sous le nom de Dernig est bien plus proche de l'homme des bois que du chevalier blanc. Tout dans son physique indique ses origines modestes, jusqu'à sa voix, tantôt calme et posée, voire mélancolique en abordant le sujet de la guerre, tantôt passionnée, émerveillée lorsqu'il parle du travail du bois. Voila qui est Dernig Goldewynn, un homme simple, un artisan, comme on en vois beaucoup, mais qui a su tirer parti des ce que la nature lui avait offert pour devenir un engrenage essentiel de la roue du destin.

Nuada, le Poête du Blanc

- Description Psychologique :

Pour un homme simple, le Tueur de Dragons est difficile à cerner. Il émane de lui un stoïcisme assez impressionnant, une ténacité à toute épreuve face aux vents du destin qui s'acharnent sur lui, et pourtant... pourtant sa fragilité se lit dans son regard... pourtant on ressent aussi son espoir, sa volonté de continuer, de faire de ce monde un monde meilleur, et ce dans chacun de ses gestes, chacune des ses paroles. Bien qu'il parle simplement, il est de ce fait un politicien hors-pairs, sans aucun rival dans sa catégorie, parlant au peuple comme le peuple se parle, faisant de son mieux pour incarner à la fois l'idéal de l'humain, de l'homme du bas peuple et du chevalier d'Asparas. Ses mots sont juste, sans agressions. Pour beaucoup, Dernig est un père spirituel, et au vu de ses actes, il ne serait pas étonnant que beaucoup soient considérés par lui comme des fils. Réservé aussi bien dans ses paroles que dans son affection, il fait parti des gens les plus respectés et appréciés d'Asparas, même chez leurs ennemis, à qui il propose toujours la réédition ou le Combat de Chef, de manière à limiter au maximum les pertes humaines. Il ne tue que rarement, et jamais sans raison, même les mutants, xenos ou hérétiques, ce qui le met parfois en conflit au sein de sa propre faction, sans pour autant qu'on le blâme. Sa force de pacification est trop grande pour cela.

Sov Strochnis, Scribe de l'Asparas

- Pouvoir et Description du pouvoir :

Drenig n'a aucun pouvoir, c'est ce qui le rend si exceptionnel. Simple humain, il a su pousser ses capacités au delà des limites humaines connues. Sa résistance exceptionnelle, son obstination, sa force, rien de tout cela n'est d'origine surnaturelle. Seul l'entraînement poussé et des années de travail physique on fait de lui ce mastodonte, ce titan qu'il est aujourd'hui. Seule sa volonté de vaincre et l'enseignement qu'il a eu font de lui un combattant si habile. Seul son calme et la paix qui émane de lui en font un politicien si habile malgré ses origines modestes. C'est un homme, au sens biologique du terme, qui a défini par sa seule force intérieur les nouvelles limites de l'humain, devenant un exemple, un porte étendard pour tous ceux qui comme lui n'ont jamais développé la moindre faculté exceptionnelle. Quand au reste de sa renommée, laissez donc cela à nous, conteurs, bardes, raconteurs d'histoires, créateurs de légendes. Nous seront là pour en faire un héros tant que lui nous donnera tant de matière et de richesses pour nos histoires... que dis-je "nos histoire", je voulais dire pour l'Histoire avec une grande majuscule.

Caracole, troubadour itinérant

- Histoire :

Des hommes qui SONT l'Histoire plutôt que de la faire, il en est un mes amis dont je vais vous narrer la vie qu'il mena jusqu'à maintenant. Oh, bien sûr, je suis certain qu'on vous l'a déjà racontée des milliers de fois mais là... c'est la vérité que je vais vous dévoiler. Dernig Goldewynn, un homme comme vous, comme moi, que la nature n'avait doté d'aucun pouvoir, d'aucune faculté magique. Un homme de la terre et du bois, un menuisier, osons le dire, un être pour qui la vie aurait pu se résumer à travailler le bois dans son village natal mais voila, les choses ne se déroulent pas toujours de la manière la plus probable.
Certains disent que sa naissance se fit au sein d'une tempête, d'un tremblement de terre, d'un incendie, d'une inondation, et que son premier cri d'enfant fit taire les éléments, mais en vérité, hoho, en vérité c'est par un calme matin d'été que le quatrieme fils de la famille Goldewynn vit le jour, une petite vingtaine d'années avant le cataclysme qui nous frappa. De même que rien n'avait troublé sa naissance, rien ne troubla son enfance ni son adolescence, restant un parangon de normalité et se mariant à l'âge de 17 ans. Il resta, après la mort de son père dans son village natal, que ses frères avaient quitté, et eu six enfant avec son épouse. Le cataclysme arrivant, il devint le seul homme de sa famille et de sa communauté à rester sans le moindre pouvoir, mais honnêtement, il s'en fichait.
Puis la bête arriva, géante, reptilienne, détruisant tout sur son passage, enlevant jour après jour de nombreux infortunés. Et lorsque sa famille en fût la victime, Drenig se décida à bouger. Seul, sans pouvoir, armé de simple haches de bucheron et d'une volonté d'acier, il partit vers la tanière du dragon, perchée dans les montagnes. On raconte que son cri de désespoir déchira les ténèbres, mais c'est faux, car il opéra de jour. Cependant le cri de douleur de la bête, lui, retentit dans toute la vallée, et les gens, au loin, regardaient l'impressionnant combat aérien de l'homme face au dragon. Cramponné à l'une de ses haches fichée dans le dos du monstre, il frappait de l'autre en essayant de ne pas se faire désarçonner, creusant ses chairs, lacérant ses ailes jusqu'à ce qu'ensemble, ils tombent au pied de la montagne. Les gens accoururent et le virent, couvert de sang et d'entrailles, s'acharner sur le corps de l'assassin de sa famille jusqu'à ce que finalement, dans le plus grand silence, il s'arrête.
Personne n'applaudit, on ne le porta pas en triomphe, le laissant, seul, sans un mot retourner au village. Il avait réussi ce que tous pensaient impossible, il avait obtenu la vengeance que tous avaient voulu, et physiquement, il s'en était sorti intact. Des jours durant, alors que des os de la créature on bâtissait un mausolée à la mémoire des victimes, il resta enfermé chez lui, jusqu'à ce qu'un homme arrive.
Car tous s'étaient approprié son histoire. On la trouvait sur toutes les lèvres. Bardes, scribes, poètes, hérauts, belles-mères, voyageurs, tous contaient l'histoire de l'Humain le Plus Fort du Monde. Et l'homme, dont l'Histoire oubliera le nom, venait vérifier ce conte. Il entra sans un mot chez le menuisier. Nul ne sait ce qu'il se passa, ce qu'ils se dirent, mais lorsqu'il sortit, il semblait profondément changé, des larmes perlant le long de ses joues. Et quelques jours plus tard, les forces d'Elision, le loups d'Ofoyiss, tentèrent de le récupérer de force et de lui faire rejoindre leurs rangs. Il refusa. Ils le menacèrent. Il refusa. Ils menacèrent de détruire le mausolée. Il leur tint tête. Pendant plusieurs heures, il leur tint à tous tête, jusqu'à l'arrivée de l'Asparas, qui prit son parti.
Et comprenant ce que ses actes avaient créé, il rejoignit ces derniers pour apporter la paix au monde. VOila, sans mensonge ni fioriture, l'histoire du Dernig Goldewynn, le Tueur de Dragons, l'Homme le Plus Fort du Monde.

Geoffrey Chaucer, poête, barde, scribe

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