- Nom : Nyarlathotep
- Surnoms : Le Chaos Rampant, Celui Qui Hante Les Ténèbres, Le Pharaon Noir
- Age : Inapplicable
- Organisation : Blood Golems
- Race : Démon (?)
- Rang souhaité : ( 7 )
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Histoire : ( 30 lignes minimum )
Génies... Iblis... Marids... Efreets... L'histoire à connu mon peuple sous différents noms. Appelez nous Djinnah, pluriel de Djinn. Notre histoire remonte à l'aube des temps. Nous avons côtoyé Dieu. Nous avons combattu les anges. Nous avons tenté les hommes. Et Dieu a trahit sa parole. Il nous a remplacés, mis au ban de l'univers. Et nous sommes revenus. Revenus dans un monde qui ne ressemble plus en rien à l'Eden qui nous a vu naître. Un monde qui nous avait oublié, pour laisser plus de place à l'Homme et ses pairs, ces créatures d'argile si faibles, si pathétiques... si nombreuses. Ils détruisent ce monde, en font une erreur. Ils salissent l'oeuvre de Dieu plus encore que ce que l'on nous accusait de faire. Qu-y pouvons-nous? Enfermés dans les enfers pendant des siècles et des siècles, contraints de n'être que spectateurs de la déchéance de la Terre Promise, nous avons attendu notre heure. Beaucoup se sont sacrifiés pour permettre à l'Evênement de se produire, l'explosion qui allait permettre à certains d'entre nous de reprendre de force la place qui nous reviens de droit, d'améliorer les choses, malgré nos pouvoirs maintenant réduits. La Fissure. Cette chose qui allait permettre aux mutants de voir le jour, aux vampires de se relever de leurs cercueils, mais aussi aux anges de revenir avec leur orgueil mal placé battre des ailes sur NOTRE monde.
Mais nous avions désormais le pouvoir d'agir, de reconquérir. Et nous n'allions pas nous priver.
Les premiers temps, nous nous fîmes discrets. Un retour en masse n'aurait fait qu'attirer l'attention de nos ennemis, et de n'était pas notre intérêt, oooh non. De voeux furent accordés, des choses créées, dans le seul but de faciliter notre tâche. Si l'humanité était trop occupée à s'entre déchirer, nous, nous pouvions revenir discrètement pendant qu'ils assuraient le spectacle, prenaient le devant de la scène, comme de bons petits mouton décérébrés. Qu'ils y aillent, qu'ils s'entre-tuent joyeusement pendant que lentement, nous récupérions nos pouvoirs et notre influence. Tôt où tard, ils s'apercevraient tous que la magie allait se tarir avec notre évasion, qu'ils ne pourraient plus, même en sacrifiant leur âme, bénéficier de nos pouvoirs.
Mais quelque chose foira. Sans que nous l'ayons prévu, la brèche se referma, laissant nombre de nos pairs croupir dans le monde sous-terrain, se faisant drainer de leur pouvoirs par les sorciers humains qui nous cédaient leur âme. Une réunion eut lieu entre tous ceux qui étaient restés de ce côté ci de la barrière. Qu'allions nous faire? Tenter avec notre nombre réduit de reprendre notre place? C'était trop risqué. Il nous fallait survivre, coûte que coûte. Certains décidèrent de rester cachés, cherchant une solution pour rouvrir la brèche, condamnés à l'ermitage par leur volonté de faire une fois de plus se produire l'Evênement. D'autres tentèrent de corrompre à nouveau l'humanité, mais elle était devenue plus sâge, plus prudente. Qu'allait donc être sa place en ce monde qui nous avait une fois de plus rejetés?
C'est alors que les Blood Golems entrèrent dans la partie. Détruisant tout sur leur passage, une tempête d'une ampleur encore jamais égalée avait été lâchée sur le monde. Peut-être étions-nous en partie responsables en ayant accidentellement créé les mutants et permis aux vampires de revenir. Ou peut-être était-ce là le juste retour des choses après des années d'exil. La rage qui l'habitait en tout cas trouvait écho dans leurs paroles et leurs actes, leurs cris et leurs poings. L'occasion était trop belle, l'envie de préparer le terrain, de ne pas risquer un autre accident, devint trop forte. Le besoin de les rejoindre naquit.
Au début, il fallait rester loin, obtenir leur confiance, débarquer de nulle part pour leur filer un coup de pousse discret, détruire avant qu'ils arrivent leurs cibles, attiser leur curiosité à propos du mystérieux être qui leur venait en aide. Puis vint la foi, et cette foi fût un nectar qui coulait dans ses muscles. Ils comprenaient qu'une puissance supérieur les protégeait, leur donnait la victoire et abattait sa colère sur leurs ennemis. Et tôt ou tard, l'un d'eux allait recevoir une visite de leur Seigneur. Et ainsi naquit le Pharaon Noir, l'avatar humanoïde qu'il décida d'adopter pour leur esprit limité. Et il prêchait sa propre parole, convertissait, jusqu'à ce que les plus respectés des Blood Golems interviennent. Ils voulaient que des comptes leur soient rendus. Ils voulaient savoir ce qu'il foutais là à dire des conneries à leurs hommes.
Et le Djinn apparût dans toute sa gloire, sous sa forme réelle, et à son tour, mit genoux à terre. Il ne voulait pas se mettre à leur service, ooooh non. Ce genre de considération était tout sauf crédible. Non, il voulait être leur allié, un soutien de plus à leur cause dans ce monde. Et il raconta son histoire, et il raconta l'histoire de son peuple, de leur création dans les flammes sacrées à leur déchéance après la naissance de la créature d'argile et de terre. Il raconta le limbes et l'Evenement, il raconta la brêche. Il se fit le messager de son peuple, celui dont le rôle serait d'assurer la communication entre les Djinn et les Autres. Puis il disparut quelques jours, et les Golems se mirent à réfléchir. Et lorsqu'il revint, il était des leurs.
Agissant quand bon lui semble, il devint le joker de cette organisation, choisissant seul les combats auxquels il prend part et ceux qu'il ignore. Néanmoins, ses facultés et son don de manipulation sont des atouts qui, bien qu'un peu "calmes" aux yeux de l'organisation, sont d'un sadisme hors du commun. A quoi bon détruire l'adversaire s'il n'est pas humilié d'abord?
- Description Physique : Humanoïde d'un autre monde, Nyarlathotep ne ressemble à rien de connu. Glabre, monstrueux, son corps est à moitié d'un blanc laiteux, moitié d'un noir ébène. Ses dents pointues rendent son visage désagréable à contempler, et tout, jusqu'à sa posture ou ces excroissances sur ses membres ne fait qu'augmenter ce sentiment, et c'est sans parler des pointes de métal plantées dans ce qui semble être son coeur à en juger par l'espèce de marque jaune qui se trouve à cet endroit là. Mais ce n'est pas sa seule forme. En effet, il lui arrive d'adopter l'apparence du Pharaon Noir, un être tout aussi glabre que lui, à la peau noire de jais, de magnifiques yeux d'un brun profond, d'une stature qui en tout point suggère la royauté. Droit, muscle, félin, il deviens un figure parlant d'une voix grave et profonde, loin de l'écho sinistre et chuchotant que produit naturellement le Djinn lorsqu'il ne met pas en oeuvre, souvent pour se moquer de son interlocuteur, ses talents innés d'imitateur. Autant le dire, Nyarlathotep n'est pas le genre de personne que l'on aime croiser pour le plaisir des yeux ou des oreilles, en particulier lorsqu'il ne fait pas d'efforts... et il en fait rarement, encore moins en situation de combat où il a même tendance à en rajouter, utilisant parfois sa troisième forme, celle du Chaos Rampant, une créature informe dotée de milliers de tentacules et de bouches, n'ayant pour seul but que la destruction. Que dire de plus sur Nyarlathotep au final? A part son côté immonde qu'il ne s'efforce même pas de cacher les trois quarts du temps, rien. Ce n'est qu'une créature avide de destruction de plus.
- Description Psychologique : Millénaire, puissant, messsager de son peuple, Nyarlathotep est de ce fait très imbu de lui-même. Il considère l'être humain, la "créature d'argile" comme il le dis, comme un être inférieur. Il éprouve du coup plus de respect pour les mutants, les vampires et autres semi-démons, qu'il considère comme des espèces plus abouties, et se lamente souvent quand à la paresse des dragons et la fierté mal placée des anges. Pour lui le monde à besoin de changer, et seule la destruction peut permettre aux choses d'avancer et de permettre à ses frères Djinns de revenir piétiner ce monde dont on les a injustement chassés. Il prends un malin plaisir à se faire vénérer par les esprits faibles et à "prêcher" la bonne parole auprès de ceux assez malléables pour tomber dans son piège. Il saura les récompenser, à sa manière bien évidemment, car il aime particulièrement utiliser à son avantage tout double sens possible dans une phrase. Il faut vraiment faire attention à ce qu'on lui demande de faire. Non pas qu'il aime prendre les gens pour des abrutis, mais il aime causer la souffrance à cette race inférieure qu'est l'humanité. Quand aux anges... il les attaquera à vue et prendra un malin plaisir à leur arracher leurs ailes avant de les dévorer vivants. Aimant beaucoup sa propre conversation, il se lance régulièrement dans de longs monologues où il parle de l'histoire de son peuple, de la guerre contre les espèces inférieures, et philosophes souvent longtemps sans même écouter ce qu'on a à lui répondre. Après tout, lorsque l'on a des millénaires de sagesses derrière soi, pourquoi écouter des créatures qui ne sont là que depuis quelques siècles?
- Pouvoir et Description du pouvoir : Bien qu'il n'existe que peu de témoins de ses facultés, il est certain que Nyarlathotep est une créature aux grands pouvoirs. Capable d'altérer presque à volonté sa forme et sa voix, maître dans l'utilisation des arcanes magiques, on raconte qu'il serait même capable d'exaucer les voeux des gens. Mais aucune personne ayant un jour émis un quelconque souhait à son encontre n'a jamais survécu assez longtemps pour en profiter. Roi de l'utilisation des doubles sens, il pourrait vous faire gagner beaucoup d'argent si vous le lui demandiez... mais sachez à l'avance qu'une personne mourra pour vous faire unique bénéficiaire d'un immense héritage. Sachez aussi que votre âme lui appartiendra pour l'éternité si vous essayez quoi que ce soit. Fort heureusement, il semblerait qu'à partir du moment où il propose des voeux, il est obligé de les exaucer dans la mesure de ses capacités. Coup de chance pour lui, les Djinns ne peuvent ni se suicider, ni se bannir eux-mêmes.